Échec en entretien : comment gérer le jour d’après ?

CV, lettre de motivation, mail de candidature, attente, convocation à un entretien, préparation, gros stress puis enfin le jour J. L’entretien démarre. « Présentez-vous ». (Ouf cette question était préparée !). Puis les questions s’enchaînent. Certaines se passent bien. D’autres sont beaucoup plus compliquées. Pas le temps d’analyser. Il faut rester concentré jusqu’au bout. L’entretien se termine, derniers pas vers la sortie. Quoi faire ? Quoi dire ? Ca y est, la porte est franchie. Entretien terminé

Echec en entretien

Les jours passent. Rien dans la boîte mail. Pas d’appel. Attente. Le temps paraît de plus en plus long. 

Enfin une réponse. Lecture rapide. Saut direct au deuxième paragraphe : « votre candidature n’a pas été retenue ».

Déception. Douche froide. Effondrement à quelques pas de la ligne d’arrivée.

Et maintenant. Tout reprendre à zéro ? 

Sûrement pas !

L’échec est un moment douloureux. Sur le coup, tous les espoirs semblent s’envoler. Mais une fois cette douleur éloignée, quand vous vous dîtes « Et maintenant ? », c’est précisément à ce moment que le meilleur peut commencer. Car l’échec, si l’on sait s’en servir, peut devenir un tremplin pour la suite.

Comment surmonter un échec à un entretien d’embauche

Une fois l’émotion passée, place à l’analyse :

👉 Qu’est-ce que j’ai réussi / râté ?

👉 A quelles questions je pense avoir bien / mal répondu ?

👉 Quelle situation m’a mis en difficulté ?

👉 Qu’est-ce que j’aurais pu faire mieux ?

👉 Qu’est-ce que je n’avais pas préparé / prévu ?

L’idéal est que cette analyse arrive rapidement. Non seulement pour avoir encore un maximum de souvenirs et de détails à l’esprit. Mais aussi pour ne pas laisser place aux pensées négatives et non productives du type : « je suis nul », « je savais que je n’allais pas réussir », « c’était trop beau pour être vrai »…

Et rappelez-vous : l’échec n’est pas le curseur de vos compétences. Le recruteur ne refuse pas une personne mais une candidature. Il ne sanctionne pas un profil mais en choisit un autre. De fait, vous pouvez être très compétent et échouer.

L’histoire nous en propose d’ailleurs d’excellents exemples. Pour n’en donner que quelques-uns, Michael Jordan, connu pour être un des meilleurs joueurs de basketball au monde, n’a pas vécu que des succès : « J’ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis. » 

Ou encore Oprah Winfrey, notamment animatrice et productrice de télévision aux Etats-Unis, présentatrice du programme le plus vu dans l’histoire de la télévision jusqu’à son dernier épisode. Pourtant, elle avait été licenciée de son premier emploi. Motif : « inapte » à la télévision.

Ce ne sont pas des exceptions. Ni des personnes qui ont eu un jour de la chance. Les exemples sont nombreux. Et c’est logique : chacun connaît des échecs. Mais tous ceux qui réussissent ensuite ont un point commun : la persévérance après l’échec.

Ne jamais baisser les bras

L’entretien a échoué, il est temps de préparer le prochain. Avec un avantage majeur à présent : vous savez ce qu’il vous faut travailler. Et vous savez également quels arguments vous devez garder.

La réussite arrivera, et plus vous y travaillerez, plus vous vous en rapprocherez.

Reprenez votre analyse, creusez vos réponses trop vagues, imprécises. Cherchez les arguments qui vous ont manqué précédemment. Renseignez-vous sur l’entreprise. Anticipez les questions difficiles. Préparez des questions à poser au recruteur.

Entraînez-vous comme un sportif.

Pour quel résultat ?

A minima, vous ne reproduirez pas les erreurs du précédent entretien : c’est déjà un grand pas en avant.

Votre préparation sera perceptible côté recruteur. Vous enverrez donc ce message : je me suis préparé parce que cette offre m’intéresse, je veux vraiment le job.

Avec des arguments réfléchis, structurés, développés, l’échange avec le recruteur sera plus qualitatif. Et c’est un élément qui marque l’esprit et qui fait la différence avec de nombreux candidats.

La préparation réalisée suite à votre échec vous apportera un état d’esprit combattif. En entretien, cela se traduira par votre détermination et votre motivation. Encore deux éléments très intéressants pour un recruteur.

Quand est-ce que la réussite arrivera ? 

Personne ne le sait. Peut-être au prochain entretien. Peut-être dans 2, 3 ou 4 entretiens.

En tous cas, si cette fois n’est pas la bonne, pensez à demander au recruteur ce qui a fait que votre candidature n’a pas été retenue. Car là encore, cela vous aidera à savoir quoi travailler pour vous améliorer.

Plus vous prendrez du recul sur vos échecs, plus vous travaillerez et retravaillerez, meilleur vous serez. Vous apparaîtrez de plus en plus comme un bon candidat. Puis comme le meilleur candidat. Tout cela, seulement si vous n’abandonnez pas.

Alors tenez bon. La réussite n’en sera que plus appréciable !

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