Comment garder la motivation au travail…?

Ah si tous les jours de boulot pouvaient ressembler aux premiers ! Tu te rappelles quand tu arrivais avec le sourire, avec cet élan du nouveau départ, des nouveaux challenges, des nouveaux collègues !

Mais pour bien des salariés, les semaines, les mois qui passent riment avec moins d’entrain, moins d’enthousiasme. Voire pire : démotivation !

Alors comment faire durer la flamme et entretenir le plaisir au travail ? Tentons d’y voir plus clair avec Cindy Triaire , dirigeante de TREMPLIN CARRIÈRE et motivational speaker.

Comment définis-tu la motivation au travail ?

Perte de motivation au travail

La motivation relève de cette force interne qui nous pousse à nous investir dans nos tâches professionnelles. C’est elle qui nous donne l’énergie requise pour atteindre nos objectifs, qui nous encourage à persévérer en dépit des difficultés. C’est un point d’ancrage clef !

La motivation détermine, je le crois, notre niveau d’implication, notre degré de productivité et notre sentiment d’accomplissement ! Je l’associe spontanément à la notion de sens : savoir pourquoi on se lève le matin, pourquoi on fait les choses est un sentiment formidablement porteur !

Qu’est-ce qui, selon toi, fait perdre cette motivation ?

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de la démotivation. Rien qu’en portant mon attention sur mon propre parcours et tempérament, je peux d’ores et déjà lister 8 grandes causes capables de démobiliser un salarié !

1. Le manque de reconnaissance : Quand les efforts ne sont pas valorisés ou reconnus, cela peut, au fil du temps, créer un sentiment de découragement et d’injustice qui participe du désengagement.

2. L’absence de perspectives d’évolution : Si une personne particulièrement investie ne perçoit aucune opportunité d’avancement, elle peut en venir à s’inquiéter de tourner en rond. L’ennui me terrifiant, j’éprouve par exemple le besoin constant de me mettre au défi, de me renouveler !

3. La monotonie des tâches : Des missions trop routinières, sans diversité ou défi aucun, peuvent, de la même manière, rendre le travail rébarbatif.

4. La pression excessive : Un environnement de travail trop stressant ou présentant des objectifs globalement inatteignables, peut épuiser mentalement et physiquement. Si certains apprécient la mise en compétition ou les challenges d’envergure, beaucoup y sont réfractaires. Tout est une question de dosage ! Pour le manager, cerner le profil de son collaborateur devient ainsi un enjeu de taille !

5. Les conflits : Les tensions peuvent créer une atmosphère délétère qui affecte sérieusement la motivation. Si certaines personnes n’accordent qu’un intérêt modéré à la relation, beaucoup ont ce besoin vital d’entretenir des échanges courtois, voire chaleureux pour accompagner leur quotidien !

6. Le manque de sens : Je le disais précédemment, si une personne ne voit pas l’utilité ou la finalité de son travail, si elle ne partage pas les valeurs de son entreprise ou de son encadrement, elle peut en venir, par instinct de préservation, à se désengager !

7. Le déséquilibre entre vie pro et vie perso : Un travail trop prenant qui empiète sur la vie personnelle peut conduire à un épuisement et une perte significative d’envie. Cela est d’autant plus vrai depuis le COVID ! Télétravail, heures aménagées … autant d’attentes avec lesquelles les dirigeants d’entreprises sont amenés à devoir composer.

Nul doute que ces éléments, pris individuellement ou de façon cumulée, peuvent impacter le niveau d’énergie et de motivation au travail !

Quels sont les premiers points de vigilance ?

Une excellente question ! Si je devais dresser une liste (non exhaustive) des symptômes les plus courants, je mentionnerais les points suivants :

  • La baisse de productivité et de performance : difficultés à se concentrer, procrastination, manque soudain d’intérêt pour le travail bien fait ;
  • La fatigue mentale et/ou physique : sentiment d’épuisement même après une longue période de repos ;
  • Le manque d’engagement : participation moindre aux réunions, aux discussions ou aux initiatives d’équipe, sentiment de détachement à l’égard de l’environnement professionnel ;
  • L’irritabilité : réaction négative, impatience, frustration accrue à l’égard du changement ;
  • Le désintérêt pour les objectifs à long terme : absence soudaine d’ambition ou de désir d’évolution, refus persistant à trouver des solutions aux problèmes évoqués ;
  • La fuite : sentiment d’accablement, besoin exprimé de s’éloigner ou de réduire au strict minimum les responsabilités ;
  • L’augmentation de l’absentéisme : multiplication des absences, justifiées ou non, tendance à partir plus tôt ou à arriver plus tard.

Ces signaux doivent être pris au sérieux car cumulés les uns aux autres, ils peuvent, sans conteste, conduire au burn-out.

Que conseilles-tu de mettre en place quand on sent le vent tourner ?

Il est essentiel de réagir rapidement pour éviter que la situation ne se détériore de trop !

Voici pour cela quelques recommandations bienvenues :

1. Identifier la cause profonde de notre perte de motivation. Est-elle liée à un problème de gestion du temps, un manque de reconnaissance ou d’intérêt pour les tâches à exécuter ?

2. Redéfinir ses objectifs personnels. Que souhaite-t-on accomplir à court et moyen terme ? Définir des objectifs réalistes et motivants en phase avec nos aspirations est à cette étape un véritable point de départ !

3. Redonner du sens à son quotidien. Pour m’épanouir, j’ai compris que j’avais besoin d’entreprendre, d’initier, d’être force de proposition, d’accompagner, transmettre, fédérer ! Consciente de cette nécessité vitale, je réfléchis depuis lors à mener des projets qui répondent à ces conditions !

4. S’entourer d’un réseau de soutien. Partager ses ressentis avec des collègues de confiance, un mentor ou des amis en dehors du travail peut offrir une soupape bienvenue. Attention toutefois à ne pas s’épancher de trop sans quoi cela devient contre-productif pour le cerveau !

5. Récompenser les petites victoires. Célébrer ses succès (même les plus petits !) offre un formidable sentiment de progression et de gratification qui nous encourage à rester motivé et à maintenir un rythme soutenu.

6. Envisager un changement professionnel. Si malgré tous nos efforts, la démotivation persiste, il peut être utile de considérer un changement de poste ou de carrière. Évaluer ses envies professionnelles et les opportunités qui pourraient mieux correspondre à nos aspirations peut en effet être à l’origine d’un changement salvateur et enthousiasmant !

Et toi, as-tu une routine spéciale motivation ?

Oh que Ouiiiiiii !!! Plutôt deux fois qu’une !

Depuis que j’ai compris l’importance d’habituer mon cerveau à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, je mets tout en Å“uvre pour le contraindre à reporter son attention sur les éléments constructifs du quotidien !

Je recours ainsi à toute une panoplie de plaisantes habitudes que l’on peut retrouver dans mes chroniques radio ou dans mes ouvrages « Audace, Enthousiasme et Persévérance : Les Clefs de la Réussite ! Â» ou « La nouvelle Vision du succès : Comment décider de sa réussite ? Â».

Mais parmi celles qui participent de limiter mon stress et de tranquilliser mon esprit en ébullition, il y a ces deux petites astuces toutes simples :

  • j’écoute de la musique entrainante lorsque je suis sous la douche ou que je me brosse les dents
  • je me couche le soir en repensant à toutes les choses positives (aussi futiles soient-elles) qui se sont joliment déroulées au cours de la journée !

Une façon extrêmement utile de nourrir le cerveau d’informations rassurantes qui offrent à mes nuits un sommeil plus réparateur !

Troisième petite astuce, je ne regarde jamais les journaux télévisés ! Une façon toute indiquée de préserver mon capital bonne humeur !!!!

Alors dites-moi, que pensez-vous du CV vidéo ? Prêt(e) à tenter l’eDonc préserver sa motivation est possible si l’on sait être attentif à soi et prendre soin de soi quotidiennement avec des bonnes pratiques. A faire dès le jour 1 de la prise de poste 😉

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