Peur, stress, appréhension… peu importe le mot que l’on y associe, la plupart du temps parler en public est vécu comme un exercice malaisant. Déstabilisant. Voire insurmontable.
Pourtant, la vie professionnelle nous y confronte régulièrement : réunion d’équipe, formation, présentation de son entreprise, entretien d’embauche…
Alors comment passer de “Ça va être une catastrophe” à “Ça va bien se passer” ?
Remettre les choses dans leur contexte
Le réflexe est souvent de se projeter sur un déroulement négatif :
❌ tout le monde va me regarder
❌ tout le monde va me juger
❌ et si j’oublie ce que je dois dire
❌ et si je ne sais pas répondre à une question
❌ …
Quel que soit le contexte, les personnes face à nous sont là pour nous. Elles sont donc disposées à nous écouter et à recevoir ce que l’on a à leur partager :
✅ en réunion d’équipe, les collègues vont se saisir de l’information qu’on leur transmet et qui pourra leur servir
✅ en formation, le groupe est à l’écoute de notre propos pour nous découvrir et s’enrichir
✅ lors d’une présentation d’entreprise, le public est en phase de découverte et se saisit des perspectives de collaboration
✅ en entretien d’embauche, le(s) recruteur(s) souhaite(nt) faire connaissance avec le candidat qui est peut-être le futur salarié
Se concentrer sur les faits
“J’ai peur de”, “et si”, “je crains que”… autant de suppositions qui nous parasitent et nous paralysent. Et clairement, rien de concret. Juste des projections négatives, encore une fois.
Ce qui est concret en revanche, ce sont les faits :
- la préparation de l’intervention en public
- la maîtrise que l’on a du sujet
- les notes à notre disposition
- les retours positifs déjà reçus
- les prises de parole déjà réalisées
- …
Tous ces éléments sont réels : on peut donc capitaliser dessus pour la prise de parole. Surtout, ils sont tous positifs et rassurants. Donc autant leur faire de la place dans notre esprit. Et en plus, ça fera aussi du bien à la confiance en soi.
Dédramatiser l’exercice et la difficulté
Face à cet exercice qui fait peur, je vous propose 1 question : “Au pire, que peut-il se passer ?“
- un trou de mémoire ?
- une bafouille ?
- un lapsus ?
- les joues rouges ?
- …?
Finalement, est-ce bien grave ? Et serez-vous la seule personne à qui cela arrive ?
👉 J’ai réalisé + de 300 vidéos et je continue à bafouiller : qu’importe, les gens sont concentrés sur le fond de mon message
👉 Je dis au moins 1 fois / jour “Je ne sais pas” : tant mieux, c’est une occasion d’apprendre
👉 J’ai longtemps rougi dès que quelqu’un me regardait : ça s’est estompé quand j’ai accepté qu’il s’agit d’un phénomène naturel que je ne peux pas contrôler
👉 Et si je dis une bêtise, ce qui m’arrive régulièrement, un peu d’auto-dérision met toute l’assemblée à l’aise et crée du lien avec l’orateur
Finalement, le regard que l’on porte sur la situation peut tout changer… Et c’est une ancienne timide qui vous le dit 😉